G.I.G.N
Le Groupe dIntervention de la Gendarmerie Nationale française a été créé en 1974 pour donner à la gendarmerie les moyens de dominer les situations de crise.
Le 3 novembre 1973 , la direction de la
Gendarmerie Nationale décide de créer , un groupe d
intervention , sous le sigle ( Équipe Commando Régional D
Intervention )
Le GIGN était né , comportant à lépoque
15 gendarmes.
Le baptême du feu, l année 1974 est riche en
intervention; c est lépoque des émeutes carcérales.
Loos-les-lille,Eysses,Caen,Mulhouse,Colmar,Dijon senflamment
.
Le 3 février 1976 , lors
de l affaire de Djibouti, le monde entier aura les yeux
fixés sur le GIGN. Un autobus de ramassage
scolaire est pris d assaut par un commando armé du FLCS
(Front de Libération des Cotes de Somalie)
Dans une chaleur accablante, les hommes du GIGN
donnent l assaut à 15h47. Après un affrontement très dur
, les 9 gendarmes du GIGN peuvent s
enorgueillir d avoir sauvé les enfants. Tous ,sauf un :la
petite Nadine.
D expérimental , le groupe est devenu une
véritable institution.
LE DEVENIR DU GROUPE . Les effectifs sont passés de 30 à 80 et
le GIGN s inscrit maintenant dans une
structure le GISGN qui regroupe le GIGN,
lEPIGN ( Escadron Parachutiste de la
Gendarmerie Nationale) et le GSPR ( Groupe de Sécurité
de la Présidence de la République)
Les chefs se sont succédés
à la tête du GIGN.
Après l intelligence , créatrice et polyvalente de
Christian Prouteau ,l imagination et l efficacité de
Paul Barril , la compétence de Philippe Masselin ,c est au
tour de la technicité de Philippe Legorjus ,de se distinguer à
Ouvea lors de l opération Victor .
Le GIGN fait encore de gros
efforts pour qu il reste opérationnel à la pointe du
progrès et de la technique.
L un des grands principes reste la rigoureuse régularité
des entraînements.
La véritable efficacité d un gendarme est avant tout la
parfaite maîtrise de son arme et naturellement de lui-même .Pour
acquérir cette instinctivité absolue , il n y a pas de
recette miracle ( Entraînement )
Plus un homme s exerce , plus il tire ,plus il se contrôle
.
L entraînement , le cross quotidien
de dix kilomètres aux séances de Kravmaga et de musculation .Tous
les hommes du groupe partent pour des stages de perfectionnement
: altitude , conduite d automobiles ultra-rapides , séances
de Kravmaga . C est violent , mais efficace .
Leur sûreté de gestes , alliée à un sang-froid peu courant
,permet aux hommes du groupe de résoudre une intervention dans
les conditions les plus insolites . Ils peuvent surprendre leurs
adversaires dans des retraites à première vue inexpugnables .
Les missions du GIGN restent avant tout l intervention en
milieu pénitentiaire , lors d une prise d otages , d
un détournement d avion ou de tout autre moyen de
transport .